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Auteur/autrice : xtofcha

La taille de la vigne

Tailler répond à 3 objectifs :

— Lutter contre développement naturel de la vigne en longueur provoquant un allongement exagéré de ses rameaux. La vigne étant une liane, elle a tendance à alimenter préférentiellement en sève ses bourgeons proches de la cime (on parle d’acrotonie);

– contrôler par la taille le nombre et le volume des futures grappes pour avoir une récolte et une maturation optimales ;

— Limiter le nombre de bourgeons pour adapter la vigne aux possibilités du milieu. Avoir une vigueur convenable et assurer la pérennité de la vigne. 

Mais quelle taille pratiquer ? La vigne étant une liane, contrairement aux arbres fruitiers, elle ne fait pas de bourrelet de cicatrisation quand on la taille. Les plaies de taille sont donc des entrées aux champignons responsables des maladies du bois. De plus, lors d’une taille sévère, on provoque des connes de dessèchement, c’est-à-dire du bois mort qui freinera la bonne alimentation des parties aérienne du pied de vigne, donc des parties fructifères. Partant de ce constat, comme beaucoup de vignerons alsaciens désormais, nous pratiquons de la taille douce au Domaine Charles Boch. 

Alexandre a appris la méthode Guyot-Poussard il y a plusieurs années et il s’y tient. Voici donc les règles qu’il applique à chaque pied au moment de tailler :

– les coursons se situent sous la baguette (un courson est un rameau coupé à deux yeux, soit en laissant 2 bourgeons)

– le 1er œil (bourgeon) des coursons doit être orienté vers le bas ou vers l’extérieur du pied

— Laisser un chicot à chaque coupe, c’est-à-dire un peu de bois au-dessus de là où il voulait couper, afin que ce soit ce chicot qui sèche et non une partie du pied qu’on voulait conserver. Il enlèvera ce chicot l’année suivante.

Selon l’âge et la vigueur du pied de vigne (vigoureux, il supportera de porter plus de raisins), Alexandre choisi de laisser une ou deux baguettes, mais il y aura toujours deux coursons afin de respecter les flux de sève et donc de permettre au pied de mieux se défendre contre les champignons.

 Voilà, vous savez tout sur la taille pratiquée au Domaine Charles Boch! 🙂

Le Klevener de Heiligenstein

D’ici quelques mois, vous pourrez découvrir une nouvelle cuvée de Klevener de Heiligenstein, une cuvée élevée en barriques et créée par Alexandre. Cette nouvelle cuvée m’a donné envie de vous parler un peu plus de notre vin d’exception. Le Klevener de Heiligenstein est, comme vous le savez, unique par sa rareté, celui-ci étant uniquement produit chez nous et nulle part ailleurs en France.

Appelé autrefois Traminer pour ses liens avec sa terre d’origine, Tramin, village viticole du Trentin Haut-Adige en Italie du nord. Plus connu de nos jours sous Savagnin Rose, il est aussi à l’origine du célèbre Gewurztraminer, variante plus aromatique du Savagnin Rose.

On fait remonter l’origine officielle du Klevener de Heiligenstein à 1742, mais on en trouve déjà des mentions en 1716. Voici son histoire : A Heiligenstein, une partie de la colline de l’Au lui était réservée et possédait une nature du sol idéale pour la culture du Savagnin Rose. Mais ces terrains, appartenant à l’Evêché de Strasbourg, étaient occupés par de maigres pâturages à la disposition de Heiligenstein et des villages voisins, qu’il fallut donc déloger. Ce ne fut pas chose facile, et les démarches, pétitions et procès s’enchaînèrent. C’est finalement Ehret Wantz, alors bourgmestre du village, qui sut convaincre les Echevins de Strasbourg en 1742, alors réunis en Grand Conseil. Ceux-ci autorisèrent enfin l’extension du vignoble sur une partie de la « Au ». Devant la grande qualité du vin obtenu, les Echevins accordèrent en 1753 une nouvelle extension du vignoble. Mais le texte stipulait déjà que la dîme devrait dorénavant être payée en Klevener de Heiligenstein et non plus en vins courants : il en valait plus du double !

Le phylloxéra à la fin du 19ème siècle (je vous en parlerai plus longuement dans un prochain article) ainsi que les guerres et occupations allemandes conduiront le Traminer dans l’oubli pour un temps. Ce cépage était à deux doigts de disparaître, puisqu’en 1970, il ne restait que 3 ha de Klevener en production. Heureusement il a échappé à la disparition grâce à une poignée de vignerons déterminés à conserver leur trésor. En effet, les vignerons de Heiligenstein, conscients de la menace et forts de la splendeur passée de cette production, demandèrent une reconnaissance à l’INAO. Elle leur fut accordée par le décret du 30 juin 1971 complétant l’ordonnance de 1945 qui définissait le statut des vins d’Alsace. Mais il fallut attendre le décret du 4 février 1997 pour que la délimitation de l’AOC Alsace – Klevener de Heiligenstein soit enfin entérinée.

Aujourd’hui, cinquante hectares environ sont plantés en Savagnin Rose alors que l’aire d’appellation compte 97 hectares sur les coteaux en dessous du village de Heiligenstein (mais couvrant aussi une partie des bans communaux des villages voisins de Goxwiller, Gertwiller, Bourgheim et Obernai). Le vignoble alsacien comptant environ 16 000 hectares, la surface plantée en Savagnin Rose est comme une goutte d’eau dans l’océan d’où la rareté du Klevener de Heiligenstein…

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce vin d’exception, n’hésitez pas à nous rendre visite ! Et pourquoi pas dormir dans un de nos chambres d’hôtes pour prolonger votre séjour parmi nous ?

Accords mets-et-vins : nos conseils

Vous rencontrez des difficultés pour accorder vos plats avec votre vin ? Voici un article qui vous aidera à trouver le parfait équilibre entre mets et vins.

L’entrée

Selon le type d’entrée, le vin qui accompagnera le met ne sera pas le même. Un foie gras s’accordera parfaitement avec un vin moelleux comme le pinot gris 2019 cuvée Séduction qui libère des arômes fruités pour finir sur des notes douces de miel. Pour un plateau de fruit de mer, il faut opter pour un vin blanc sec et léger comme le Sylvaner 2021 Bouquet Printanier qui dégage une certaine fraîcheur et une touche d’acidité. Si vous préférez une entrée plus légère à base de légumes, le muscat 2021 Fleur de Printemps-Sec accompagnera parfaitement vos asperges, en apportant une saveur de fruit frais ainsi qu’une pointe florale.

Le plat

Plats typiques alsaciens 

La mythique tarte flambée s’accorde très bien avec le Pinot noir 2021 Le secret de Rose. Ce rosé sec et fruité délivre des arômes de fruits rouges. Pour accompagner une choucroute, il faut opter pour un vin apportant un rappel d’acidité comme le Riesling 2021 Terroir d’Itterswiller.

Viande

Un plat à base de viande rouge s’équilibre avec un vin rouge corsé. Quant aux volailles, elles s’accordent avec des vins blancs aromatiques et corsés comme le Pinot gris 2020 Cuvée Élodie. C’est un vin blanc demi-sec dégageant des arômes fruités et des notes beurrées.

Poisson en sauce

Pour accompagner vos poissons en sauce, nous vous conseillons ce même pinot. Le vin blanc Sylvaner 2021 Bouquet Printanier, évoqué plus haut pour l’entrée, s’harmonise aussi avec les poissons grâce à sa touche d’acidité.

Fromage

Les fromages de caractères s’associent très bien avec un Klevener comme le Klevener de Heiligenstein 2020 Vieilles Vignes. Ce vin moelleux est légèrement épicé et dégage des arômes de fruits jaunes et exotiques pour finir sur une pointe de miel. Ce type de fromage s’accorde divinement bien aussi avec un Gewurz comme le Gewurztraminer 2021 Le Compliment de l’Alsace. Il mêle arômes fruités et rose avec un caractère épicé.

Dessert

Pour accompagner un dessert chocolaté bien corsé, rien de mieux qu’un Gewurz comme le gewurztraminer 2018 vendanges tardives. Ce vin doux possède des arômes de fruits exotiques relevés par des notes épicées. Pour un dessert fruité à base de fruits jaunes comme la mirabelle ou l’abricot, il est préférable d’opter pour un vin blanc moelleux.

Le recépage

Le recépage consiste à sélectionner un jeune pampre à la base du cep au printemps pour créer une nouvelle charpente au pied et ainsi supprimer l’ancien bois. Le but généralement est de rajeunir les troncs pour éviter l’apparition des maladies du bois mais cela peut également servir suite à un gel qui aurait détruit tous les pampres du haut du pied.

La première étape est la réalisation d’un épamprage manuel soigné pour sélectionner un (voire deux) pampres situés le plus bas possible et poussant relativement droit. La seconde étape sera d’attacher le pampre le long de l’ancien tronc. A l’hiver, le pampre pourra être taillé puis éborgné selon le mode de taille recherché. La souche pourra être taillée plus ou moins sévèrement selon le niveau de vigueur pour assurer une production en double tronc dans un premier temps. Si le pampre n’a pas été éborgné à la taille, il faudra réaliser un ébourgeonnage de formation en saison à l’image d’un plantier. Selon le futur mode de taille, l’élimination du vieux tronc pourra être réalisée plus ou moins rapidement de façon à reconstruire l’architecture souhaitée. Quoi qu’il en soit, il est recommandé d’attendre que le pampre ait une taille supérieure au tiers du tronc éliminé pour éviter la mort du cœur du cep. Ci-dessus, un schéma pour vous permettre de mieux comprendre les différentes étapes du recépage (source: IFV d’Alsace).

Médailles d’or à Mâcon

Nouvelles récompenses pour deux de nos vins au Concours des Grands Vins de France de Mâcon: notre Klevener de Heiligenstein Cuvée Tentation 2021 ainsi que notre Pinot Noir Cuvée Mosaïque 2021 ont chacun obtenu une médaille d’or! Le Comité des Salons et Concours de Mâcon organise depuis plusieurs années différentes manifestations avec comme maîtres-mots qualité, authenticité, originalité et convivialité. Créé en 1954, le Concours des Grands Vins de France à Mâcon est l’un des plus anciens et des plus reconnus de l’hexagone.

Salade de quinoa à la grecque accompagnée de notre Pinot Blanc Cuvée des Amoureux 2021

Les températures annoncées pour cette semaine m’ont donné envie de tester une recette de salade « fraicheur ».

Je vous propose donc ici une salade de quinoa à la grecque :

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 150g de quinoa
  • 150g de feta en dés dans de l’huile
  • une vingtaine de tomates cerise
  • un concombre
  • 100g d’olives vertes ou noires dénoyautées
  • deux échalotes
  • un citron
  • des feuilles de menthe
  • une dizaine de cuillères à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre

Recette :

– Versez le quinoa dans une casserole et couvrez de 2 fois le volume d’eau froide salée. Mettez votre casserole sur le feu. Une fois que l’eau frémit, éteignez et laissez gonfler 10 à 15 min. Jusqu’à ce que les grains soient moelleux.

  • Égouttez si nécessaire et laissez refroidir.
  • Coupez les tomates cerise en deux
  • Coupez le concombre en dés
  • Émincez les échalotes
  • Coupez en rondelles les olives
  • Ciselez finement la menthe
  • Mélangez l’ensemble des ingrédients dans un saladier
  • Salez, poivrez et arrosez d’huile d’olive et de jus de citron. Ajoutez la menthe ciselée puis mélangez

Bon appétit !

Et le vin dans tout ça ? Cette salade sera encore meilleure accompagnée de notre Pinot Blanc Cuvée des Amoureux 2021 dont la fraicheur s’ajoutera à celle de la menthe et du citron. Ses notes de fruits blancs complèteront idéalement le mélange de saveurs de cette salade croquante.

La filtration Kieselguhr

En hiver, il y a évidemment du travail dans les vignes, mais pas que ! On s’affaire aussi dans la cave et pas qu’un peu car pendant plusieurs jours a lieu une étape clé de la vinification : la filtration.

La filtration est une opération importante car elle permet d’obtenir la brillance et la limpidité du vin et, selon les cas, de stabiliser microbiologiquement les vins. Les vignerons ont un choix très vaste d’outils et de médias de filtration à leur disposition. Ici, au Domaine Charles Boch, nous utilisons dans un premier temps le filtre Kieselguhr puis, lors de la mise en bouteille, un filtre sur plaques. Dans cet article, je vais vous parler uniquement du filtre Kieselguhr, filtre qu’affectionne particulièrement Charles.

Qu’est-ce qu’un filtre Kieselguhr ? Tout d’abord, le mot kieselguhr désigne un microfossile d’algues. Un filtre Kieselguhr est donc un filtre qui utilise une poudre dérivée de ces fossiles aussi appelés Diatomées. La terre diatomées est ajouté directement dans le liquide en tant qu’adjuvant floculant, c’est-à-dire qu’il permet de grossir les particules pour qu’elles soient plus faciles à filtrer. C’est une méthode qui a l’avantage de pouvoir filtrer une grande quantité de vin sans colmater (c’est-à-dire sans que les pores du filtre soient bouchés par le substrat ou « gâteaux ») mais la rétention par adsorption est limitée, ce qui ne permet pas d’éliminer la totalité des levures et bactéries, même avec des filtrations serrées. C’est pourquoi, nous nous en servons pour la filtration « grossière » de nos vins, une fois qu’ils sont stables, c’est-à-dire prêts à être embouteillés si on le voulait. En réalité, on attend plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant de passer à la mise en bouteilles. Les vins ont donc encore le temps de se parfaire en cuve sur les lies fines restantes.

Si voulez en savoir plus sur la vinification, n’hésitez pas à nous rendre visite et à nous poser des questions. Notre domaine viticole à Heiligenstein se trouve ici plus précisément.

Plantation et complantation: du pépiniériste à la parcelle

Un plant de vigne se compose d’un porte-greffon et d’un greffon. Les deux sont assemblés par le pépiniériste. Mais pourquoi doit-on greffer me direz-vous ?

Depuis l’épidémie de Phylloxéra, qui a décimé le vignoble européen à la fin du XIXe siècle, la partie inférieure du pied de vigne qui plonge dans le sous-sol doit être immunisé contre les attaques de l’insecte ravageur et porteur de la maladie du Phylloxéra. Or les vignes américaines le sont naturellement. Celles-ci sont donc utilisées pour porter le greffon, la partie supérieure qui donnera le raisin et qui identifiera le cépage. La quasi-totalité du vignoble français a recours à cette technique.

Une fois le greffon d’un cépage alsacien greffé sur le porte-greffon américain, les plants sont conservés environ 15 jours dans une pièce thermo et hydrorégulée pour obtenir un climat tropical. Ceux sont les conditions nécessaires pour une bonne cicatrisation entre le greffon et le porte-greffon et le développement racinaire. Ensuite les plants sont plantés en pépinière où ils vont se développer durant l’été et une partie de l’automne. En novembre, les plants sont récoltés et conservés en chambre froide à 2°C jusqu’au printemps afin de les maintenir en « sommeil ».

À partir de mi-mars, le viticulteur récupère les plants de vigne qu’il avait commandés et c’est à lui désormais de passer à l’action en plantant. Pour les nouvelles parcelles, c’est en réalité notre pépiniériste qui plante à l’aide d’un tracteur et d’une machine. Vous pouvez voir une vidéo sur le site de notre pépiniériste ici. Après la plantation, nous nous chargerons de mettre les tuteurs et le plan de palissage. 

Pour la complantation, c’est-à-dire le remplacement des pieds morts par de nouveaux plants sans arrachage total de la parcelle, Alexandre et notre employé sont à l’œuvre et je peux vous assurer qu’après avoir planté à la main toute la journée, ils sont épuisés en rentrant à la maison !

Voilà, vous en savez un peu plus sur la création et la plantation d’un plant de vigne. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur notre métier, n’hésitez pas à nous rendre visite. Et pourquoi pas séjourner dans une de nos chambres d’hôtes  ?

Les stades phénologiques de la vigne

Les stades de développement de la vigne, ou stades phénologiques, sont des indicateurs pour l’accomplissement des interventions à réaliser. Par exemple, il vaut mieux tailler et arquer avant le débourrement sous peine d’abimer et perdre des bourgeons. Mais encore faut-il avoir une vague idée du moment où se produit le débourrement !

Concernant la vigne, on dénombre 7 grands stades phénologiques, eux-mêmes divisés en plusieurs stades : débourrement, développement des feuilles, apparition des inflorescences, floraison, développement des fruits, maturité et coloration des baies puis mise en dormance automnale. Cela débute donc avec les bourgeons d’hiver et se termine à la chute des feuilles à l’automne suivant avant de commencer un nouveau cycle (vous pouvez en savoir plus ici)

Actuellement, nous en sommes à l’apparition des inflorescences comme vous pouvez le voir sur la 1ère photo ci-dessous tandis que fin avril, nous en étions qu’au développement des 1ères feuilles (2ème photo). La pluie des dernières semaines a fait du bien à la vigne comme à toutes les plantes. Il ne reste plus qu’à attendre que cela pousse encore un peu pour commencer à ébourgeonner…

Si vous souhaitez en savoir plus sur la vigne et son développement, ou sur nos vins, n’hésitez pas à nous rendre visite. Et pourquoi pas prolonger la découverte en séjournant dans une de nos chambres d’hôtes ?

Tarte courgettes, houmous et feta

Voici une recette découverte, testée et approuvée cet été. La tarte se mange chaude accompagnée d’une salade verte, mais aussi froide en apéritif. C’est froide et coupée en fine lamelle que nous l’avons préférée personnellement…

Ingrédients :

1 pâte brisée (ou feuilletée selon les goûts)
3 ou 4 petites courgettes
1 pot d’houmous (entre 175 et 200g)
100 g feta
1 échalote
1 gousse ail
huile d’olive
sel
poivre
herbes de Provence
En option : mozzarella, parmesan ou emmental pour plus de fromages. 😉

La recette :

Préchauffez le four à 180°C.
Lavez les courgettes et coupez-les en petits dés.
Émincez l’échalote et faites-la revenir à feu doux avec un peu d’huile d’olive dans une poêle.

Ajoutez les courgettes à l’échalote pour les faire revenir quelques minutes avec un peu d’huile d’olive, l’ail et des herbes de Provence (thym, sarriette…). Elles doivent être légèrement colorées mais rester fermes.

Étalez la pâte, piquez-la puis recouvrez-la d’houmous.

Disposez ensuite la feta préalablement émiettée puis les courgettes .

Selon mon humeur, j’ajoute parfois pour finir des lamelles de mozzarella et un peu de parmesan.

Recouvrez d’un trait d’huile d’olive. Salez et poivrez (attention, avec les fromages c’est déjà bien salé).

Enfournez pour une vingtaine de minutes.

Et le vin dans tout ça ? Eh bien, comme souvent, notre préférence s’est portée sur le Klevener de Heiligenstein Cuvée Tentation. Son fruité est complémentaire des saveurs ensoleillées de cette tarte et son acidité apporte une fraîcheur bienvenue qui rehausse celle de la feta. 

Mousse d’asperges blanches sur son lit d’avocat

Pour les petits et les grands, en guise d’entrée ou d’amuse-bouche, je vous propose une recette de mousse d’asperges blanches sur son lit d’avocat.

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 5 grosses asperges blanches
  • 2 avocats bien mûrs
  • Un demi-citron jaune
  • 20 cl de crème (pour nous de soja afin que notre petite dernière puisse aussi gouter)
  • Sel, poivre

Recette :

Épluchez les asperges et faites-les cuire dans de l’eau bouillante entre 15 et 20 minutes selon la taille. Laissez-les refroidir et gouttez-les longuement.

Mixez les asperges avec 15 cl de crème. Salez et poivrez cette préparation puis réservez.

Mixez ensuite les 2 avocats avec le jus d’un demi-citron et le reste de crème. Salez et poivrez la crème.

Répartissez la crème d’avocat dans le fond des verrines et versez la mousse d’asperges au-dessus.

Laissez les verrines au frais jusqu’au moment de servir.

Pour décorer, vous pouvez déposer des fleurs comestibles telles que les pâquerettes… c’est aussi de saison !

Et le vin dans tout ça ? Deux vins conviendront parfaitement ici. Tout d’abord, qui dit asperges blanches dit Muscat d’Alsace donc vous pourrez ouvrir une bouteille de notre Muscat Fleur de Printemps 2021. Ses arômes fruités élargiront la palette de saveurs de cette entrée et surtout la fine amertume de ce vin feront un fil conducteur avec l’amertume des asperges. Ensuite, le 2nd compagnon idéal est le Klevener de Heiligenstein Cuvée Tentation 2021. En effet, sa fraicheur équilibrera l’onctuosité de la mousse d’asperges et de la crème d’avocat tandis que le fruité du vin viendra équilibrer l’amertume des asperges, mais aussi rappeler la note d’exotisme de cette entrée.

Curry de butternut et poulet accompagné de notre Klevener de Heiligenstein 2019 Cuvée Vieilles Vignes

C’est une recette qu’on ne cesse de faire chez nous, car elle remporte un franc succès auprès des grands, mais aussi des petits !

Facile à réaliser, elle ne prend en plus pas trop de temps et peut donc être réalisée même en semaine… Je vous laisse la découvrir !

Pour 4 pers :

  • 600 g de poulet
  • 1 butternut
  • 2 oignons
  • 2 cuillères à soupe d’huile de coco ou d’huile neutre
  • 20 cl de lait de coco
  • Accompagnement : riz ou pâtes selon votre envie.

Émincez le poulet ;

Épluchez puis taillez en dés le butternut.

Épluchez puis émincez les oignons.

Faites revenir les oignons dans 2 cuillères à soupe d’huile de coco.

Quand l’oignon est translucide, ajoutez le poulet émincé.

Une fois que le poulet est doré, laissez-le cuire encore un peu puis réservez-le.

Faites ensuite revenir les dés de butternut.

Quand les dés de butternut sont dorés de chaque côté, diminuez la température de cuisson, ajoutez un fond d’eau et couvrez.

Quand vous commencez à pouvoir piquer dans le butternut avec la pointe d’un couteau (donc avant qu’il ne soit mou), ajoutez le poulet et le lait de coco puis assaisonnez (sel, curry et un peu de piment ou poivre).

Laissez mijoter encore 10 minutes à feu doux.

Servez avec du riz ou des pâtes.

Et le vin dans tout ça ?
Notre Klevener de Heiligenstein 2019 Cuvée Vieilles Vignes sublimera ce plat : en rappel, vous retrouverez les épices tandis que le fruité du vin enrobera comme du miel le goût du butternut et que sa fraîcheur équilibrera la rondeur du lait de coco.